jeudi 24 septembre 2015

Les dangers du cannabis sur nos cerveaux



Une étude américaine a récemment montré que la consommation de cannabis, même occasionnelle a des conséquences sur notre cerveau.
En effet, cette étude a porté sur 40 jeunes américains de 18 à 25 ans (20 fumeurs et 20 non fumeurs) et on a pu observer que leurs cerveaux avaient des différences significatives notamment dans la gestion des émotions et de la motivation en général.

Même en consommant de façon occasionnelle du cannabis ces effets sont observables.

Et d'autres études montrent que plus les jeunes commencent tôt plus les dégâts sont importants car la période de l'adolescence est une période structurante pour nos cerveaux. Le cannabis serait un élément déclencheur de maladies sous jacentes comme la névrose, la psychose, la schizophrénie ...

Une étude Néozélandaise a été menée sur un grand nombre de jeunes adolescents (1 037) et sur une longue période (de leur 5 ans à leur 38 ans !).

Et les résultats sont inquiétants, en effet les jeunes ayant fumés régulièrement durant leur adolescence ont un QI de 8 points inférieur à celui des jeunes n'ayant jamais consommé de cannabis. Mais également des problèmes dans leur vie de tous les jours, principalement de mémoire et d'attention.

En France, plus d'un adolescent sur 5 a consommé du cannabis au collège !
Avec une différence entre les filles et les garçons : 1 garçon sur 4 et 1 fille sur 5.
Alors que l'on a montré que le cerveau à cet âge là était toujours en cours de développement et donc beaucoup plus vulnérable.

Et si certains pensent qu'il suffit d'arrêter de fumer pour stopper les symptômes et bien, ils se trompent car les conséquences sont la plupart du temps irréversibles. Donc il faudra toujours mieux ne jamais commencer (et surtout pas avant l'âge de 15 ans) que de penser arrêter un jour.
Les effets neurotoxiques du cannabis ont été désormais prouvés, ils ne sont plus uniquement suspectés.
La consommation de cannabis aurait également un effet sur l'appétit. En effet, les fumeurs de cannabis auraient moins d'appétit que les non fumeurs.

Un autre chiffre a retenu toute mon attention : le taux de THC (principe actif du cannabis) qui serait très variable d'une source à l'autre. En effet on parle ici de cannabis mais en fait il y a de multiple sortes de cannabis et surtout des doses qui varient du simple au double. En général le taux de THC (tetrahydrocannabinol) est situé entre 8 et 10 % mais en réalité il varie de 0,5% à plus de 25% !

Et pour celles et surtout ceux qui ne seraient pas encore convaincus que fumer du cannabis est mauvais pour leur santé; il a été également prouvé que le cannabis serait à l'origine de problèmes de stérilité masculine …
Mais alors, pourquoi on en consomme autant ?
Le cannabis aurait des effets qui varient en fonction de la quantité de cannabis que vous fumez (car le cannabis est fumé en mélange avec du tabac).
Si le joint contient 2mg de THC alors c'est l'euphorie, vous êtes complètement désinhibé ! par contre si il contient entre  7et 15 mg vous risquer de vivre ce que l'on appelle un "bad trip", vous ne savez plus où vous êtes et vous pouvez déclencher une crise d'angoisse …

jeudi 17 septembre 2015

Les dangers de la canicule



Et oui cela est bien de saison, la canicule ne s'arrête pas de sévir et de nous rendre "amorphe", alors j'ai voulu décrypter les idées reçues que l'on a tous sur la canicule, que faut il faire ? pourquoi ? …

Et oui les personnes à risque sont bien les personnes âgées et les jeunes enfants ! et pourquoi ? Les personnes âgées car elles ne ressentent pas la chaleur et la sensation de soif, il faut donc les inciter à se découvrir et à boire sinon elles risquent de se déshydrater rapidement. Et les jeunes enfants car ils n'ont pas un stock en eau assez important pour faire face à la chaleur, il faut également les inciter à boire en permanence. Et sinon pour l'ensemble de la population il est conseillé de manger en petites quantités un peu plus souvent, de boire et d'éviter de consommer du café et de l'alcool ainsi que de faire des activités physiques !

Et sinon, est ce que la canicule peut avoir une incidence sur notre moral ? car personnellement les fortes chaleurs en continue me mettent le moral à plat, j'ai l'impression de n'avoir envie de rien faire ! je suis un peu déprimée quoi, est ce dû à la chaleur ??

Et bien, ce qui semble avoir été prouvé jusqu'à ce jour c'est bien que les premiers rayons de soleil printaniers avaient un impact positif sur notre moral ... mais dès que le thermomètre commence à grimper un peu trop cela donne lieu à des sensations d'inconfort, la chaleur "caniculaire" (sans répits) a un caractère quelque peu oppressant. Il a également été prouvé que le fait d'être déshydraté avait une conséquence sur notre humeur, notre comportement ainsi que sur notre cerveau !
Des scientifiques ont même analyser des données de criminologie sur plusieurs années qui ont révélé que les périodes de canicule seraient des périodes de plus grande violence !
Et cela s'explique scientifiquement ! en effet, notre corps a besoin de plus de sang pour maintenir sa température constante et donc certaines régions du cerveau peuvent manquer d'oxygène ! mais l'agressivité n'est pas due qu'à cela ! en effet, les fortes chaleurs font que l'on dort moins bien, et le manque de sommeil nous rend plus agressif, moins tolérant que d'habitude !
Et on peut même lire des témoignages de personnel pénitencier en période de canicule : les personnes qui sont en prison en période de canicule sont plus agressives que d'habitude, il y a plus d'insultes … en ces périodes, la surveillance est accrue ! et souvent les détenus ne se douchent que 3 fois par semaine, les "promenades" se font toujours dans des cours ensoleillées.

Et pour finir des petits conseils pour mieux dormir en période de canicule : aider votre corps à se refroidir pour mieux s'endormir : prenez une douche fraiche et buvez de l'eau de l'eau et de l'eau ! et pas une goute d'alcool car l'alcool a un effet diurétique (vous allez plus souvent au toilette) donc l'alcool a tendance à vous déshydrater plutôt qu'à vous hydrater !

vendredi 11 septembre 2015

Les effets de l'altitude sur nos cerveaux !



Et oui, ce sont les vacances, vous allez peut être partir faire un peu de marche en montagne ou un trek dans les sommets himalayens … dans tous les cas j'avais envie de m'intéresser à l'impact que peut avoir l'altitude sur nos cerveaux !

Personnellement j'ai déjà eu le "mal des montagnes" comme on dit, je n'avais plus la sensation de vide, je perdais complètement mes repères et j'étais euphorique !
Comment cela s'explique ?

Et bien, je ne sais pas si l'euphorie est très connue, ce qui semble être le mal le plus décrit c'est le manque d'oxygène en altitude qui peut entrainer la mort ! ce phénomène se constate dès 3000m d'altitude.
Pour de hautes ascensions (5000m d'altitude), les alpinistes montent avec des bouteilles d'oxygène, certains se risquent à monter sans ces bouteilles mais dans ce cas le taux de mortalité est de 5 / 100.
L'organisme qui manque d'oxygène va avoir tendance à avoir un cœur qui bat plus vite pour compenser la baisse d'oxygène dans le sang, le sang circulant plus vite, les organes auront la même quantité d'oxygène à leur disposition. L'organisme va ensuite en quelques jours, produire davantage de globules rouges qui sont les transporteurs d'oxygène dans notre sang !

Si on ne prend pas le temps de s'acclimater à l'altitude et ainsi de permettre à son corps de re-fabriquer des globules rouges en conséquence on risque de mourir.
Car comme on l'a vu, le corps va compenser le manque d'oxygène en "hyperventilant" cela va altérer le fonctionnement de notre cerveau …

Et le mal des montagnes, qui est concerné ?
Il s'agit d'une pathologie très fréquente en réalité car une personne sur deux serait concernée par ce problème au-delà de 4 000 m d'altitude, et trois personnes sur quatre au-delà de 5 000 m d'altitude.
Comment éviter d'avoir ce type de problème ? voici trois conseils qui devraient vous aider :

1- Monter lentement !
En effet, au-delà de 3000 m d'altitude il faudrait ne pas dépasser 300 m à 400 m de dénivelés par jour. Or cette première règle de base n'est même pas respectée par les agences de voyages (exemple : le Kilimandjaro qui fait 5900 m est toujours proposé en ascension sur 4 jours alors qu'il faudrait 6 à 7 jours pour le faire dans de bonnes conditions …).

2- Bien s'hydrater !
En altitude l'air est très sec et on fait un effort physique il faut donc boire plus qu'à l'accoutumer. Un indice pour savoir si vous buvez assez : il faut toujours (et cela est valable également dans votre vie de tous les jours) que votre urine soit claire, quasiment transparente mais pas non plus transparente auquel cas il faudra consulter votre docteur.

3- Bien manger !
Il ne faut pas trop manger mais manger régulièrement de petites barres de céréales pour que votre corps ne manque jamais d'énergie. Attention, faire le plein d’énergie ne veut pas dire faire le plein de sucre, contrairement à que laisse penser les messages marketing.
Quels sont les symptômes du MAM (Mal aigu des montagnes) ?
- envie de vomir,
- mal de tête,
- perturbation du sommeil.

Et surtout ces symptômes disparaissent aussitôt que vous perdez de l'altitude !