jeudi 30 juin 2016

5 façons de faire du bien à votre cerveau



Exercice 1 : Suite de lettres, à vous de jouer !
Y
C
A
Z
E
W
?

A
A
B
E
C
I
D
O
E
U

Exercice 2 : Suite de lettres, à vous de jouer !

T
U
V
W
X
Y
?

A
A
B
T
C
C
D
G
E
Z


Exercice 3 : Suite de nombres :
10
11
13
16
20
?

A
25
B
35
C
22
D
32
E
14

Exercice 4 : Suite de nombres :
18
41
64
87
110
?
A
126
B
133
C
141
D
19
E
22

Exercice 5 : Suite de nombres :
8
6
14
20
34
?
A
24
B
42
C
54
D
12
E
51


CORRECTION : 1-C  ; 2-E  ; 3-A   ; 4-B   ; 5-C

mercredi 22 juin 2016

Connaitre son attachement en 10 questions



Bonjour,

Aujourd'hui j'ai eu envie de partager avec vous un article scientifique que j'ai lu récemment et qui concerne notre faculté d'attachement.

 Le saviez vous ?
Vivre une relation apaisante et comblée suppose d'accepter ses émotions et de les partager. Nous ne sommes pas toujours préparés à cela. Notre cerveau a parfois appris, très jeune, à les taire et à les étouffer. Mais les neurosciences permettent de rétablir ces connexions défaillantes et de rouvrir la porte à l'affect.
En mettant des mots sur les épisodes frustrants de l'enfance, on favorise l'échange d'informations entre les hémisphères gauche et droit du cerveau. Notre cerveau frontal peut ainsi mieux réguler nos sautes d'humeur.
La capacité de s'attacher à un partenaire en tant qu'adulte dépend du lien précoce noué avec nos parents.


Testez vos capacités d'attachement :

1- Les déclarations d'amour ont tendance à vous agacer
D'accord / Pas d'accord
2- Vous avez des difficultés  à exprimer ce que vous ressentez
D'accord / Pas d'accord
3- Vous avez l'impression que votre partenaire profite de votre gentillesse
D'accord / Pas d'accord
4- Vous croyez que le grand amour est plutôt un mythe qu'une réalité
D'accord / Pas d'accord
5- Que votre partenaire vous comprenne ne vous est pas fondamental et vous préférez garder un jardin secret
D'accord / Pas d'accord
6- Vous avez souvent peur que votre partenaire vous abandonne
D'accord / Pas d'accord
7- Vous rêvez d'un grand amour qui semble toujours vous échapper
D'accord / Pas d'accord
8- Vous êtes préoccupé par le fait qu'on ne vous aime pas autant que vous en avez besoin
D'accord / Pas d'accord
9- Vous avez tendance à être possessif et jaloux
D'accord / Pas d'accord
10- Vous craignez que les personnes que vous aimez vous échappent
D'accord / Pas d'accord

Résultats :
* Vous avez répondu neuf ou dix fois "pas d'accord" à l'ensemble des questions
Votre attachement est sécure. Vous savez exprimer votre détresse et la reconnaitre chez l'autre. Vous recherchez la présence de l'autre, son écoute et son soutien. Vous êtes optimiste quant à votre capacité à sortir d'une situation difficile dans votre couple et apte à imaginer des solutions nouvelles. Vous avez confiance dans la bonne volonté de votre partenaire.

* Vous avez répondu au moins deux fois "d'accord" aux questions 1 à 5
Votre attachement est évitant. Vous exprimez peu vos émotions. Vous gardez vos distances avec votre partenaire, en affichant un certain détachement. Vous estimez ne pas avoir besoin de l'autre. Vous privilégiez l'autonomie. Vous vous estimez capable de gérer seul les situation  difficiles.
Le risque : ne pas savoir dire ce que vous ressentez, ni écouter ce qu'éprouve l'autre. Fuir les conversations qui touchent aux sentiments et ne pas croire à la possibilité d'un amour vrai.
Comment évoluer : se questionner sur son type d'attachement. Se demander s'il n'est pas possible de faire le pari de la confiance à autrui. Puis entamer un travail de récupération des souvenirs anciens concernant des émotions qui n'auraient pas été pleinement vécues ni exprimées, et verbaliser ces ressentis résurgents en présence du partenaire.
* Vous avez répondu au moins deux fois "d'accord" aux questions 6 à 10
Vous avez un attachement de type anxieux. Hyperémotif, vous recherchez l'autre tout en vous en méfiant, car vous vous attendez à un manque de disponibilité de sa part. Vous exprimez vos émotions de manière intense, notamment la peur et la colère. Vous avez tendance à ruminer sur les difficultés que vous rencontrez dans votre couple. Vous vous sentez impuissant dans les situations de crise, et vous ne parvenez pas à réfléchir sereinement à une solution.
Le risque : empoisonner votre couple avec votre anxiété et saturer votre partenaire de demandes d'affection et de crises de jalousie.
Comment évoluer : revisiter le passé pour comprendre que certains besoins d'attachement au cours de l'enfance n'ont pas été remplis. Les demandes d'attention et les accès de jalousie  reflètent cette première angoisse de ne pas être protégé. En discuter avec son partenaire est utile pour mieux exprimer ce besoin de réassurance tout en constatant son côté irrationnel.

* Vous avez répondu au moins deux fois "d'accord" aux questions 1 à 5 et au moins deux fois "d'accord" aux questions 6 à 10
Vous avez un attachement de type anxieux-évitant. Vous alternez entre comportements amoureux de l'anxieux et du distant en fonction des circonstances.
* Vous avez répondu une fois "d'accord" aux questions 1 à 5 et une fois "d'accord" aux questions 6 à 10
Vous avez un attachement de type quasi-sécure. Vous êtes confiant, mais avec une pointe d'anxiété ou de distance dans la relation à l'autre.

samedi 18 juin 2016

Les clefs d'une meilleure concentration



Les clefs d'une meilleure concentration


J'ai récemment lu qu'il était possible de développer sa concentration grâce à un entrainement approprié, à la manière d'un muscle.
Ces méthodes d'entraînement puisent leur source dans des pratiques anciennes comme la méditation de pleine conscience, mais des technologies de pointe viennent aujourd'hui les renforcer.

Les méthodes de développement des capacités attentionnelles comme la méditation existent depuis des millénaires. Mais c'est seulement depuis une trentaine d'années que la communauté scientique s'intéresse à leur impact bénéfique sur la concentration. Les techniques d'entrainement se fondent tout d'abord sur la prise de conscience du vagabondage de nos propres pensées : lorsqu'une tâche est peu complexe ou ne nous intéresse pas suffisamment, notre attention se scinde et nous nous mettons à penser à autre chose. En prenant conscience du fait qu enotre pensée dérive, il devient possible d'apprivoiser cet automatisme du cerveau. Les pratiques de méditation étudiées actuellement par les chercheurs sont inspirées de traditions bouddhistes adaptées et proposées sous forme de programmes standardisés, tel le programme de réduction du stress appelé. Schématiquement il est possible de regrouper les pratiques proposées en deux catégories présentant chacune un intéret en termes de développement des capacités de concentration : l'attention focalisée et l'ouverture attentionnelle.
Les exercices de respiration sont le plus souvent utilisés pour développer l'attention focalisée; Afin de favoriser cette focalisation, il est proposé de décomposer le souffle en quatre étapes de même durée :
1- Inspirer
2- Garder l'air dans ses poumons
3- Expirer
4- Rester les poumons vides, et de recommencer.
Pour faciliter la concentration sur le souffle, il peut être conseillé de compter jusqu'à 4 pour chacune des étapes.
Au cours de l'exercice, des pensées annexes font surface. Afin de ne pas laisser place à la distraction, l'individu apprend à effectuer un mouvement de recentrage de l'attention sur son souffle, une manière de la renforcer au fil de l'entrainement.

La deuxième forme de pratique, l'ouverture attentionnelle, consiste à acceuillir l'ensemble des sensations, émotions et pensées qui occupent le champ de la conscience ou y font irruption. La prise de conscience des flux de pensées est favorisée, dans une perspective d'observateur (appelée métaconscience) permettant plus facilement de ramener l'attention vers les perceptionsliées à l'instant présent plutôt que de laisser la pensée divaguer. Il est proposé de tenter de suspendre la tendance au jugement. L edéveloppement de la capacité de non jugement réduit le stress que peuvent générer certaines pensées anxiogènes, améliorant la qualité de l'attention nécessaire à la tâche en cours.

Zoom sur une nouvelle technique d'entrainement attentionnel : La technique du neurofeedback.

Le principe du neurofeedback consiste à montrer à l'individu une représentation de l'activité de ses ondes cérébrales, enregistrées à l'aide d'un électroencéphalogramme. Il peut ainsi repérer son état actuel et constater directement les effets de telle modification qu'il initie, par exemple, sur ses pensées ou sa respiration, pour ensuite influencer l'activité cérébrale de manière volontaire. Lorsqu'il s'entraine à pratiquer la respiration profonde et rythmée ou encore la relaxation, il perçoit la modification des ondes sur l'écran, ce qui lui indique que la pratique est réalisée de manière efficace pour diminuer son état de stress ou son vagabondage mental.